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riyad-es-salihine
25 février 2013

Chapitre 2 (Suite)

21. 'Abdallah Ibn Ka'b Ibn Malik - qui lui servit de guide (ra) lorsqu'il fut atteint de cécité- a dit : "J'ai entendu Ka'b Ibn Mâlik (ra) parler du jour où il manqua à l'appel du Prophète saw lors de l'expidition de Taboûk. Il dit : "Jamais je n'est manqué une expédition dirigée par le Prophète saw, sauf celle de Taboûk. Certes, je ne l'ai pas accompagné a Badr, mais le Prophète saw n'a blâmé personne pour cette absence, car il était parti avec ses compagnons pour intercepter la caravane de Koureïche, jusqu'à ce qu'Allah swt leur fit rencontrer leurs ennemis à l'improviste. J'ai participé, toutefois, en compagnie du Prophète saw à la rencontre de la nuit d'El-'Aqaba où a eu lieu notre conversion à l'islam, et je n'échangerais pas ma participation à celle-ci pour celle de Badr, bien que les gens aient tendance à parler plus souvent de Badr que d'El-'Aqaba.

En ce qui concerne mon absence lors de l'expédition du Prophète saw à Taboûk, il faut dire que jamais je n'ai été aussi fort et aussi riche que lorsque je me suis abstenu d'y participer et, par Allah, je n'avais jamais possédé deux montures avant cette expédition. En outre, jamais le Messager d'Allah saw n'entreprenait une expédition sans simuler de se diriger vers une autre, sauf lors de cette expédition. Il l'entreprit par une journée caniculaire, en se préparant à un long voyage, à la traversée d'un d"sert hostile et aride et à la rencontre de nombreux ennemis. Il informa les musulmans de ses intentions et de son objectif puis leur donna des instructions afin qu'ils se préparent. Les musulmans qui prenaient part à cette expédition étaient nombreux mais leurs noms n'étaient enregistrés dans aucun registre (diwân). Ceux qui avaient l'intention de s'abstenir de participer à cette expédition, pensèrent que leur absence passerait inaperçue, à moins qu'une révélation ne soit faite par Allah à ce sujet. Le Messager d'Allah saw ne prit la décision de ce mettre en marche qu'une fois les fruits mûrs et l'ombre disponible, ce que j'appréciais. Le Messager d'Allah saw fit donc ses préparatifs ainsi que tous les musulmans. Je m'apprêtai pour ma part à suivre leur exemple, mais à chaque fois je reportai ces préparatifs à plus tard, en me disant qu'une fois ma décision prise, il me serais plus facile de la faire. Je ne cessai donc de les reporter, alors que les musulmans s'appliquaient sérieusement à leurs tâches. De ce fait, un beau matin, le Messager d'Allah saw suivi des musulmans, sortit de médine et prit la direction de Taboûk, tandis que je n'avais rien entrepris pour être de l'expédition. Je sortis, certes le matin, mais revins le soir sans avoir rien entrepris. Je restai ainsi dans l'expectative, jusqu'à ce que l'expédition hâta le pas et fut loin. Je résolus donc de la suivre et de la rattraper- et combien j'aurais voulu l'avoir fait!- mais ce fut impossible.

Une fois le prophète saw et les compagnons partis, je fus pris de remords d'autant plus que ceux qui restaient à Médine étaient soit un hypocrite connu pour son hypocrisie soit un homme faible parmi ceux qu'Allah swt avait exempté du djihâd (guerre sainte).

Le Prophète saw ne parla de moi qu'une fois arrivé à Taboûk. En effet, alors qu'il était assis au milieu de ses compagnons,il leur dit : "Qu'a fait Ka'b Ibn Mâlik?". Un homme des Banî Salama prit la parole et dit :"C'est l'orgueil et la vanité qui l'ont empêché de venir avec nous ô Messager d'Allah."Mais Mo'âdh lui répondit : " Quels mauvais propos que ceux-là! Par Allah ô Messager d'Allah nous ne connaissons de lui que le bien!". Le Messager d'Allah saw se tut alors. Tout à coup, il vit apparaître au loin un cavalier vêtu de blanc comme dans un mirage. Il dit en regardant dans sa direction : "Sois Abou Khaythama". C'était effectivement Abou Khaythama El-Ansâri, celui qui avait fait l'aumône d'une mesure de dattes lorsque les hypocrites se moquèrent de lui." Ka'b ajouta : "Lorsque j'ai eu vent que le Prophète saw avait quitté Taboûk et se dirigait vers Médine, je fus profondemment affligé et je pensais lui mentir en me disant : "Que faire pour échapper demain à sa colère?" Je concertai alors toutes les personnes sages parmi mes proches, lorsqu'on annonça l'arrivée imminente du Prophète sawà Médine; aussi toute idée de mensonge me quitta puisque j'étais arrivé à la conclusion que rien au monde ne pourrait me soustraire à son courroux. Je pris donc la décision de dire la vérité qui qu'il puisse m'en coûter. A son arrivée, le Prophète saw se dirigea, comme il le faisait à chaque fois qu'il revenait de voyage, vers la mosquée où il fit une prière de 2 rak'at. Une fois sa prière achevée,il s'assit pour recevoir les gens. C'est alors que vinrent ceux qui avaient fait défection lors de l'expédition pour se justifier auprès de lui en jurant leur bonne foi. Ils étaient plus de 80. Le Prophète saw accepta leurs excuses et invoqua Allah en leur faveur, laissant leurs secrets à Son jugement. Puis vint mon tour de me présenter davant lui. Je le saluai, et il eut un sourire qui ne peut dissimuler son mécontentement en me disant : "Viens". Je m'approchai et m'assis en face de lui. Il me demanda alors : "Qu'est ce qui t'as empêché de venir? Ne t'es tu pas procuré une monture?". Je répondis : " Ô Messager d'Allah ! Si j'avais à faire à quelqu'un d'autre que toi, parmi les gens de ce bas monde, j'aurais vite réfléchi à une excuse qui m'aurait épargné ton courroux, puisque Allah m'a donné le don de la persuasion. Mais par Allah, je sais que si aujourd'hui je te mentais pour te satisfaire et me tirer d'affaire, il se peut que demain Allah attirera sur moi ta colère. Par contre, si je te dis la vérité, c'est dans le but d'obtenir le pardon d'Allah, bien que je provoque ta colère. Je jure par Allah que je n'avais aucune excuse de rester à l'arrière. Je jure par Allah que je n'ai jamais été aussi fort ni aussi prospère que le jour où je suis resté à l'arrière, ne répondant pas à ton appel!" Le Prphète saw dit alors : "Quant à celui là, il a au moins le mérite de dire la vérité". S'adressant ensuite à moi, il me dit : "Va jusqu'à ce qu'Allah fasse connaître Son jugement à ton sujet".

Des hommes des Banou Salama me suivirent et me dirent :" Par Allah, Nous savons que tu n'as jamais commis un péché avant cela! Tu as été incapable de te justifier auprès du Messager d'Allah saw comme l'ont fait ceux qui ont fait défection. Il aurait suffit que le Messager d'Allah saw demande pardon en ta faveur pour que ton péché soif effacé." Par Allah, ils ne cessèrent de me faire des reproches à tels point que je voulais retourné auprès du Messager d'Allah saw pour démentir mes paroles précédentes. Mais je me retint. Je leur demandé ensuite si des personnes étaient dans le même cas que moi". "Oui, répondirent-ils, il y a deux hommes qui ont tenu les mêmes propos que toi et ont reçu la même réponse que toi". Je dis : "Qui sont-ils?" Ils répondirent : " Mourâra Ibn Errabi'El-'Amriyy et Hilâl Ibn Omeyya El-Wâqifi". C'étaient deux hommes pieux qui avaient participer à la bataille de Badr et qui plus est, d'un comportement exemplaire. Ceci me raffermit donc dans ma démarche et je maintins ma position.

Le Prophète saw ordonna qu'on ne nous adresse plus la parole, à nous 3 en particulier, en dehors de tous ceux qui restèrent en arrière ce jour-là. Les gens nous évitèrent dès lors( ou changèrent d'attitude à notre égard selon une autre version). La terre elle-même changea pour moi et n'était plus celle que je connaissais jusqu'alors. Cela dura cinquante jours. Si mes 2 compagnons restèrent cloîtrès chez eux, à pleurer de leur situation, moi, le plus jeune et le plus robuste, je sortais pour participer à la prière avec les musulmans et j'allais saluer le Prophète saw alors qu'il était au milieu de ses compagnons après la prière, en me disant : "A t-il remué ou non ses lèvres pour répondre à mon salut". Parfois, je priais tout près de lui, en lui jettant des regards furtifs. Quand je m'approchais des rangs pour la prière, il me regardait, mais dès que je me tournais vers lui, il détournait son visage. Ce rude comportement des musulmans à mon égard me causa, à la longue, un grand désagrément et cela me devint insupportable. Un jour, n'y tenant plus, je décidai de me rendre chez Abou Qatâda, un cousin et un des hommes qui m'était le plus cher. J'escaladai le mur de son jardin et lui adressai mon salut. Mais par Allah, j'avoue qu'il ne me répondit même pas. Je m'adressai alors à lui en ces termes : "Ô Abou Qatâda! Je te suppli au nom d'Allah ! Ne connait-tu pas mon amour pour Allah et pour Son envoyé?" Il ne répondit pas. Je répétai ma question en le suppliant de nouveau, mais il ne répondit pas. Je revins à la charge et le suppliai de nouveau. A la fin, il finit par dire :"Allah et Son envoyé sont plus savant à ce sujet." Je fondis en larmes, puis fit demi tour et sortis en escaladant le mur du jardin. 

Tandis que je marchai dans les rues de Médine, j'entendis un Nabathéen venu de Syrie pour vendre des vivres à Médine, qui criait : "Qui peut me conduire à Ka'b Ibn Mâlik?". Les gens le menèrent jusqu'à moi. Une fois en ma présence, il me remit un message du roi de Ghassân. Etant lettré, je lus son message dont voici le contenu : "Nous avons appris que ton compagnon s'est détourné  de toi, mais Allh ne t'as pas soumis à l'humiliation et ne t'as pas abandonné ; viens chez nous et nous te consolerons et compenserons ce que tu as perdu". Ayant terminé la lecture du message, je me dis : "C'est là encore une nouvelle épreuve." Je pris donc ce message et me jetai dans un four à pain où il brûla.

Lorsque 40 des 50 jours de l'épreuve passèrent, et que la révélation ne se manifestait toujours pas, un émissaire du Messager d'Allah saw vint me voir et me dit : "Le Messager d'Allah t'ordonne de te séparer de ton épouse !" Je dis : "Que dois-je faire, la répudier?". "Non, répondit-il, évite-la et ne l'approche pas". Mes deux compagnons reçurent la même instruction. Je me suis adressé alors à ma femme en ces termes : "Rejoins les tiens et reste avec eux jusqu'à ce que le jugement d'Allah soit connu". L'épouse de Hilâl Ibn Omeyya vint voir le Prophète saw en lui disant : "Ô Messager d'Allah ! Hilâl Ibn Omeyya a besoin de quelqu'un qui s'occupe de lui. Or, il n'a aucun serviteur. Vois-tu quelque inconvénient si je reste pour le servir?" Il répondit : "Non, mais qu'il ne s'approche pas de toi." Elle dit : "Par Allah, il n'a plus de goût pour quoi que ce soit et il ne cesse de pleurer depuis que cette affaire a commencé." Certains de mes proches dirent alors : "Et si tu demandes au Messager d'Allah la permission de garder ton épouse pour s'occuper de toi? Ne l'as t-il pas permis à Hilâl Ibn Omeyya dont l'épouse est restée auprès de lui!" Je leur rétorquai : " Je ne demanderai pas cela au Messager d'Allah saw ! Et qui pourrait me dire quelle serait sa réponse, sachant que je suis un homme jeune et robuste?" Je demeurai ainsi 10 autres jour, ce qui faisait en tout 50 jours, depuis que le Prophète saw avait ordonné qu'on ne m'adresse plus la parole.

Le matin du 50ème jour, j'accomplis la prière de l'aube sur la terrasse d'une de nos maisons, et je restai assis dans un état d'affliction tel que l'avait décrit Allah dans Son livre saint : " toute vaste qu'elle fût, la terre leur paraissait exiguë ; ils se sentaient à l'étroit dans leur propre personne" 9:118

C'est alors que j'entendis une voix puissante qui venait du haut du mont de sal' et qui disait : "Ô Ka'b Ibn Mâlik ! Réjouis-toi !" Je me prosternai face contre terre, car j'eus la conviction que l'heure de la délivrance venait de sonner. Le Prophète saw avait informé les gens, après la fin de la prière de l'aube, du pardon d'Allah à notre égard, et les fidèles partirent aussitôt pour nous annoncer la bonne nouvelle. Des messager partirent vers mes 2 compagnons pour leur porter la bonne nouvelle, mais pour moi la voix qui criait du mont Sal' fut plus rapide que le cavalier qui vint me l'annoncer. Lorsque celui dont j'entendis la voix arriva chez moi, je lui offris 2 vetements que je portais en guise de reconnaissance pour la bonne nouvelle qu'il m'apportait. Et par Allah, je ne possédais que ces deux vêtements à ce moment-là. J'empruntai donc de quoi m'habiller et je partis en direction de la mosquée pour rencontrer le Prophète saw. Sur mon chemin, j'étais accosté par des groupes de gens qui me félicitaient pour mon repentir en me disant :" Que le pardon d'Allah en ta faveur soit une Bénédiction !" Il en fut ainsi jusqu'à ce que j'entre dans la mosquée. Le Messager d'Allah saw était assis, entouré de gens. Talha Ibn'Obïdellah (ra) se leva et se hâta vers moi en me serrant contre lui et en me congratulant. Allah m'est témoin qu'il est le seul parmi les Mouhâdjirine à faire cela." Ka'b n'oubliera jamais ce geste de Talha. "Lorsque je saluai le Messager d'Allah saw, il répondit, le visage resplendissant de joie : "Réjoui toi du plus beau jour que tu aies vécu depuis que ta mère t'a mise au monde" Je dis : "Ce pardon émane-t-il de toi, Ô messager d'Allah ou d'Allah?" Il répondit : "Plutôt d'Allah swt". Lorsque le Messager d'Allah était joyeux, son visage resplendissait de joie comme si c'était une portion de lune, et nous savions lorsque cela se produisait.

Une fois devant lui, je lui dit : "Ô Messager d'Allah, mon repentir implique que je donne mes biens en aumônes pour l'amour d'Allah et de Son messager." Il me répondit :" Garde une partie de tes biens, ce seras mieux pour toi." Je garderai donc ma part du butin de Khaydar" dis-je en ajoutant : "Ô Messager d'Allah ! c'est en raison de ma sincérité qu'Allah m'a pardonné. Aussi, mon repentir implique que plus jamais je ne mentirai tant que je serais en vie." Par Allah je ne connais aucun musulman qu'Allah ait gratifié plus que moi pour la sincérité de mes paroles, et depuis que je me suis engagé en se sens devant le Prophète saw. A ce jour, je jure par Allah, que je n'ai jamais plus menti volontairement depuis que je l'ai promis au Prophète saw. Tout ce que je souhaite, c'est qu'Allah me préserve du mensonge pour le restant de ma vie. Allah révéla alors : " Allah a accueilli le repentir du Prophète, celui des émigrés et des ansârs (auxiliaire) qui l'ont suivi à un moment difficile" jusqu'à : "Il est Comatissant et Miséricordieux à leur égard. Et (IL accueillit le repentir) de trois hommes qui étaient restés à l'arrière si bien que, toute vaste qu'elle fût la terre leur paraissait exiguë" et jusqu'a : "Craignez Allah et soyez avec les véridiques" 9:117-119

Ka'b a dit : "Par Allah, Allah ne m'as pas accordait un bienfait plus grand, à mes yeux, après m'avoir guidé vers l'islam, que la sincérité dont j'ai fait preuve à l'égard du Prophète saw, car un mensonge aurait causé ma perte à l'instar de ceux qui lui ont menti. En effet, Allah a stigmatisé ceux qui ont menti, lorsqu'Il fit la révélation, comme Il n'a jamais stigmatisé quelqu'un. Il a dit Sobhana wa taala : " Ils vous font des serments par Allah, quand vous êtes de retour, afin que vous passiez (sur leur tord). Détournez-vous d'eux. Ils sont une souillure et leur refuge est l'enfer, en rétribution de leur forfait. Ils vous font des serments pour trouver grâce à vos yeux, et même si vous êtes satisfaits d'eux, Allah n'est pas satisfait des gens pervers" 9:95-96

Ka'b ajouta : "Notre jugement à nous trois, fut différent de ceux à qui le Prophète saw pardonna lorsqu'ils jurèrent devant lui de leur bonne foi. Il accepta donc leur allégeance et demanda pardon pour eux à Allah, tandis qu'il laissa notre affaire en suspens jusqu'à ce qu'Allah révéla Son jugement à ce sujet. 

Quand au verset où le Très Haut dit : "Et les trois qui étaient resté en arrière...", il ne faut pas comprendre par là que cela concerne le fait que nous étions restés en arrière de l'expédition, mais le fait que notre cas fut ajourné contrairement au cas de ceux qui lui avaient juré leur bonne foi en lui présentant des excuses qu'il accepta. Accepté à l'unanimité. 

Dans une autre version,il est dit : "Le prophète saw entreprit l'expédition de Taboûk un jeudi, car il aimait entreprendre des expéditions le jeudi". Et dans une autre version, "Il ne rentrait de voyage qu'en plein jour, au milieu de la matinée. Et lorsqu'il revenait, il se rendait en premier lieu à la mosquée, il y priait 2 rak'ats puis s'asseyait (dans le but de recevoir les gens qui venaient le voir)."

22. D'après Abou Nudjaïb, 'Imrâne Ibn Hoçcaïne El-Khouzzâ'i (ra), une femme de la tribu des Djouhaïna vint voir le Prophète saw alors qu'elle était enceinte d'un enfant adultérin. Elle lui dit : "Ô Messager d'Allah! Je viens mériter la peine légale car j'ai commis l'adultère. Fais donc appliquer la peine!" Le prophète saw appela son tuteur et lui dit : " Traite la avec bienveillance, et lorsqu'elle mettra au monde son enfant, amène-la moi". Celui ci fit ce qui fut ordonné. Le Messager d'Allah saw ordonna alors qu'on la lapide. La femme retint les pans de ses vêtements afin qu'elle ne se dévoile pas, et elle fut lapidée. Le Prophète saw fit ensuite la prière des morts sur elle. 'Omar lui dit : "Ô Messager d'Allah ! Tu prie sur elle alors qu'elle a commis le péché de l'adultère?" Il lui rétorqua : " Elle s'est repentie d'un repentir tel que s'il (le repentir) avait été partagé entre soixante dix habitants de Médine, il leur aurait suffi (pour être pardonnés). Et penses tu qu'il y a un acte plus méritoire que de payer de sa personne pour Allah?" rapporté par Moslem

23. Ibn'Abbâs (ra) rapporte que le prophète saw a dit : " Si l'enfant d'Adam avait une vallée pleine d'or, il aimerait en avoir encore une autre. Or, seule la terre remplira sa bouche, et Allah accordera Son pardon à celui qui se repent." Accepté à l'unanimité

24. Abou Houraïra (ra) rapporte que le Messager d'Allah saw a dit : " Allah rit en voyant entrer au paradis, deux hommes dont l'un a tué l'autre ; l'un d'eux tomba en martyr dans la voie d'Allah, tué par l'autre, puis ce dernier devint musulman, gagna le pardon d'Allah pour son meutre puis mourût à son tour en martyr." rapporté par Boukhâri et Mouslim

 

 

 

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riyad-es-salihine
  • As salamu alaykoum wr wbrk Voici un site pour exposer des hadith tirés du livre Riyad-Es-Salihine pour ceux et celles qui souhaite apprendre et non pas les moyens de se fournir des livres. En espérant qu'il profiteras aux croyant(es) Insha'Allah
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